Tout d'abord, merci à tous pour vos messages sur ce blog ou sur nos adresses mails, ils nous ont fait très plaisir !!! On voit que certains sont à fond (n'est-ce pas les Eric ?).

Cette deuxième tentative de traversée du Golfe de Gascogne s'est passée sans encombre. Du vent (de force 4 à 7), de la mer (de peu agitée à forte) et du soleil tout du long !

Partis lundi à 15h30 de Port Joinville, nous sommes arrivés à Viana do Castelo au Portugal le vendredi matin à 10h...

 L'équipage est ravi et depuis notre arrivée, le temps est estival : 27°C l'après-midi, grand soleil et pas de vent !

Nous avons bien profité de cette escale et nous nous préparons maintenant à larguer les amarres demain matin pour Leixoes, objectif : trouver une voilerie pour réparer deux coulisseaux de grand-voile éclatés dans la bagarre et pourquoi pas installer une troisième bande de ris. Dans les passages venteux, deux ris c'est limite, heureusement qu'on était au portant...

Pour répondre aux questions : Nous comptons bien nous rendre aux Canaries, vers fin novembre. Pour recevoir la météo hors des ports, nous utilisons un poste de radio un peu particulier, une BLU (Bande Latérale Unique) avec une antenne active qui permet de recevoir des bulletins du grand large et des cartes météo à 5 jours.

Le départ de l'Ile d'Yeu : Du vent et une mer croisée. Les conditions ne sont pas idylliques mais la fenêtre est là ! Il ne faut pas la laisser passer !

Merci à Eric T., notre voisin de ponton,  pour les photos et pour son aide pour la carto !!!

Maman est concentrée (Force 6, mer agitée)...

Papa aussi ...

... et Pablo reste bien sagement dans notre cabine à se faire balloter de doite et de gauche. Il gardera quand même le sourire et ne sera pas malade : un vrai petit marin !

Un passager clandestin s'invite à bord, dès le départ de l'Ile d'Yeu. Non, ce n'est pas Eric L., mais un petit moineau, chassé au large par les vents de Nord-Est. Il passera la nuit à bord dans le pic avant, épuisé, mais n'en repartira jamais (RIP)...

Premier coucher de soleil en mer...

Les dauphins sont bien là : on en verra tous les jours (et toutes les nuits !).

Pablo n'en perd pas une miette !

YES WE CAN !!!

Et voilà la bête, porte de sortie des conditions musclées.

La descente de la Corogne jusqu'au Cap Finisterre n'aura pas failli à sa réputation. Cette étape se sera faite sous le soleil, mais par force 6 à 7 au portant dans une mer formée (agitée à forte) avec des dauphins pour nous accompagner tout du long. Pas foule sur l'eau, une houle bien rangée qui nous propulse dans des surfs à  plus de 10 noeuds (record enregistré à 14 noeuds !) : Grandiose !